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LES CHRONIQUES DE LUDOVIK
12 octobre 2009

INGLORIOUS BASTERDS

 Brad Pitt, Christoph Walz, Diane Kruger, Eli Roth, Mélanie Laurent, Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds (Affiche)

 

INGLOURIOUS BASTERDS  OU LE FANTASME DE QUENTIN

 

Très fan du cinéma de Tarantino, je piaffais d'impatience dans la file d'attente de mon cinéma préféré afin d'obtenir le précieux sésame : « le ticket d'entrée ».

 

 

 

Et je dois dire que je n'ai pas été déçu : INGLOURIOUS BASTERDS, car tel est son titre, est un album de souvenirs. Des Douze salopards en passant par Il était une fois dans l'Ouest, les clins d'œil ne manquent pas et ceux-ci sont, à mon avis, toujours fins et bien sentis.

Malgré l'avis d'éminents « criticologues » qui s'étouffent à hurler que ce film est le moins bon de Tarantino, je suis persuadé du contraire, non pas qu'il soit le meilleur mais en tout cas de très bonne facture.

Nous nous retrouvons dans un contexte historique réel (la guerre) totalement re-fantasmé par l'habile metteur en scène. Faisons fi de la soi-disant supériorité nazie, ceux-ci sont morts de trouille lorsque l'on évoque le nom des Basterds. Des juifs terrorisant l'Allemagne nazie !!! Voici la relecture historique de Tarantino et le sujet de fond de son film. Il est vrai que de voir des soldats Américains d'obédience juive ce délecter des scalps de leurs ennemis est tout à fait jouissif.

Tous les personnages de ce film sont choisis avec intelligence : Brad Pitt (Aldo Raines) est loin des rôles niaiseux que peuvent lui apporter les Elevens..Il est simplement superbe en lieutenant bouseux fan de western (on l'imagine à son surnom et aux scalps) avec un accent à couper aux couteaux.

Ma grande surprise du film Eli Roth (Donny Donowitz) excellent en tueur de nazi à la batte de base-ball, il assume son rôle avec un réel plaisir a peine dissimulé. Mais la réelle découverte fut Christoph Waltz simplement étincelant en officier nazi chasseur de juifs. La justesse de son ton, sa prestance, et la simplicité qu’il a à jouer son rôle font froid dans le dos. Quand à Mélanie Laurent et Diane Kruger elle prennent du plaisir à jouer tout simplement.

 

 

 

Maintenant, qu’elle est la finalité de ce film ? est ce un moyen pour Tarantino d’étaler sa culture cinématographique par le biais de nombreuses références ? de démontrer au monde sa qualité de réalisateur ? Ou la satisfaction personnelle d’avoir fait son film de guerre ?

 

 

 

A mon avis, un peu les trois. Tous bon metteur en scène Américain se doit de faire un jour un film de guerre, que ce soit le Viêtnam ou 39/45, chacun y va de sa vision historique plus ou moins proche de la réalité. Techniquement, rien à dire, comme d’habitude Tarantino maitrise son sujet et s’entoure de technicien hors pair, l’encadrement musicale (la marque de fabrique du réalisateur) est à mon gout et on attend avec impatience chaque scènes afin d’entendre l’accompagnement choisi.

Et comme je l’ai déjà dit plus haut, le film est un étalage de la culture de vidéoclubiste de Tarantino qui n’hésite pas à ressortir les classique du cinéma comme un dernier hommage à une époque révolue.

 

 

 

Bref, ne pas voir Inglorious Basterds serai une erreur et surtout un manque filmographique pour notre culture personnelle.

 

 

 

Que le cinéma soit avec vous……

Ludovik

 Brad Pitt, Christoph Walz, Diane Kruger, Eli Roth, Mélanie Laurent, Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds (Affiche)

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